J’ai commencé ce roman un mois après la lecture de La ballade de Lila K. que j’avais beaucoup aimé, avec une certaine attente, donc. Déception à la lecture des deux premiers chapitres : un mariage, vécu à travers le prisme de neuf des différents personnages présents. Bon, d’accord, rien de neuf, me dis-je. Et puis le roman s’étoffe, prend de l’ampleur mine de rien. Au fil des chapitres, c’est toute une réflexion douce-amère qui se tisse sur le couple, l’amour qui dure ou qui s’étiole, les bons ou moins bons choix de vie, la jalousie, l’homosexualité. Les micro événements de cette journée de mariage prennent une couleur différente selon selon le point de vue (la petite demoiselle d’honneur, le prêtre, les deux mariés, le beau-frère, etc.) et notre vision des personnages évolue, par exemple Bérangère, la mariée, assez insupportable (pimbêche, snob et intolérante) s’humanise au dernier chapitre. Quant à la « pièce montée », élément indispensable du mariage, elle est à prendre, bien sûr, dans les deux (deux, au moins !) sens…
Finalement, je garde toute ma sympathie à cet auteur, Blandine Le Callet, dont je lirai les prochains romans avec plaisir !
J’ai aperçu Blandine Le Callet qui était en dédicace hier après-midi au Salon du Livre, mais je n’ai pas eu l’occasion d’attendre pour lui faire signer son dernier roman : il était l’heure d’aller retrouver Jérôme Ferrari !
« Une pièce montée » m’avait moins emballée que Lila K, mais je suis curieuse de découvrir son nouveau roman.
As-tu eu d’autres dédicaces ?! Mais je suppose que Mrs Pepys nous fera un article bientôt sur son blog 🙂