Emilia, Karin, Edwin, Otto et Sofia sont cinq frères et sœurs vivant à Sandvisken, en Suède, à l’aube de la seconde guerre mondiale. Ce gros roman raconte leur parcours, de l’été 1938 à l’été 1958, leurs rêves, leurs rencontres, leurs désillusions.
Le style est assez intéressant : tout est raconté le plus souvent sous la forme de monologues intérieurs ou en tout cas selon les points de vue des différents personnages, mais le passage de l’un à l’autre est subtil et parfois on a tendance à se perdre d’autant plus qu’aucune ponctuation ne marque la différence entre récit et dialogue. La grande Histoire n’apparaît qu’en arrière-plan mais suffisamment pour affecter, d’une façon ou d’une autre, les membres de cette famille. « Discordance » porte bien son nom : peu d’harmonie et de gaité dans cette histoire où les enfants sont rejetés, les couples mal assortis, les trajectoires peu satisfaisantes. Du coup, on peine à s’identifier à ces personnages, je suis restée un peu en-dehors de l’histoire et l’ensemble m’a paru long.
Une lecture qui ne m’a pas vraiment marquée.