Ce récit autobiographique, écrit par Hélène Cixous, raconte les mois, les jours qui ont précédé la mort de sa mère, Eve (103 ans), et ceux qui l’ont suivie. C’est un récit extrêmement fort, à l’écriture puissante, maniant tour à tour le lyrisme, le grotesque, le prosaïque, mêlant références culturelles et détails sordides (« c’est le dernier caca« ), jeux de mots et réflexions philosophiques.
Ce lien fusionnel entre mère et fille m’a fascinée mais aussi vraiment dérangée, Hélène flirte lucidement avec la folie, le lien incestueux et la fusion totale ; les réflexions sur le grand âge sont très pertinentes et parfois même impertinentes. Un livre étrange.
Je ne suis pas sûre que j’aimerais ce genre de livre ; je crains trop d’impudeur.