Je suis sûre d’avoir lu Rebecca il y a très, très longtemps mais je n’en avais aucun souvenir et j’ai décidé de le redécouvrir pour le challenge classiques de Pr Platypus. Riche idée : j’ai littéralement dévoré ce roman fascinant écrit en 1938 par la talentueuse (et très belle, voir photo ci-dessous !) Daphné Du Maurier et je n’ai maintenant qu’une envie : découvrir le film qu’en a fait Hitchcock (au programme pour les vacances !)
Toute l’histoire est racontée a posteriori par une jeune femme dont on ne connaîtra jamais le prénom tant elle est, pendant une grande partie du roman, timide et effacée, au début dame de compagnie demandée en mariage à sa grande surprise (et à la nôtre) par le beau Maxim de Winter, veuf du double de son âge. Après quelques mois de lune de miel en France, le couple retourne en Angleterre, à Manderley, la somptueuse demeure de M. de Winter. Mais sur ce lieu plane l’ombre de la première femme de Maxim, morte noyée un an plus tôt dans des circonstances mystérieuses, Rebecca. La jeune nouvelle Mme de Winter souffre de la comparaison que chacun ne manque pas de faire avec la séduisante et merveilleuse Rebecca…
« Je suis contente qu’on ne puisse l’avoir deux fois, la fièvre du premier amour. Car c’est une maladie et c’est un fardeau, quoi qu’en puissent dire les poètes. »
« L’orchestre jouait toujours, et les couples tournoyaient comme des marionnettes à travers le grand hall et revenaient, et ce n’était pas moi qui les regardais, pas une créature sensible, faite de chair et de sang, mais une espèce de mannequin avec un sourire cousu sur son visage. »
« Il y aurait toujours des lilas et des chèvrefeuilles, et les boutons du magnolia blanc s’ouvriraient lentement sous les fenêtres de la salle à manger. Rien n’atteindrait jamais Manderley. Il reposerait toujours dans sa coupe comme une chose enchantée, gardé par les bois, préservé, tandis que la mer se briserait, s’éloignerait et reviendrait sur la petite plage de galets. »
L’ambiance angoissante est distillée peu à peu, le charme puissant et vénéneux de cette femme et de ce lieu agit comme un philtre sur le lecteur, et on partage parfaitement les rêveries, les peurs, les fantasmes de cette jeune fille d’une vingtaine d’années. Le roman est riche en descriptions et en rebondissements incroyables. Un excellent moment de lecture. L’avis de Keisha.
Merci Sandrion pour cette note de lecture qui donne envie de lire ! De Daphné du Maurier, j’ai un excellent (et lointain) souvenir de l’Auberge de la Jamaïque ; elle a aussi écrit la nouvelle « les oiseaux » dont Hitchcock a tiré le film qu’on sait.
Oui ! J’ai aussi envie de me replonger dans ses autres romans.
Les mots du livre et les images du film se mélangent en moi dans le même enchantement.
C’est exactement ça, un enchantement, un sortilège !
Comme toi je l’ai lu il y a très longtemps et j’ai tout oublié, mais je le relirais avec plaisir.
ah ça vaut vraiment le coup !!
Je l’ai lu il y a longtemps, moi aussi. J’ai appris qu’il existait une nouvelle traduction, j’aimerais bien la découvrir.
J’ai vu ça après coup ! Je l’ai lu sur ma liseuse, dans l’ancienne traduction sûrement.
J’ai lu dans la nouvelle traduction et effectivement c’est un régal de livre.
Je vous recommande à toutes les deux également Manderley forever, une biographie très intéressante
Oui, Asphodèle en a parlé aussi, j’ai une collègue qui va peut-être me le prêter !
Moi aussi je l’ai relu il y a deux ans, car je mélangeais avec Jane Eyre, Les hauts de Hurlevent, les films d’Hitchcok vus à la même époque, bref, ce fut une révélation ! Mais alors quelle horreur que la traduction, ça m’a gâché la moitié de mon plaisir de lecture ! D’ailleurs j’ai lu depuis « Manderley for ever » de Tatiana de Rosnay, une excellente bio sur Daphné du Maurier et justement la traduction de Rebecca ampute le livre de trois scènes clés… Daphné faisait confiance à sa traductrice française mais quand elle a lu (bien plus tard) ce qu’elle avait fait de Rebecca, elle est entrée dans une colère noire… Bref, je conseille la nouvelle traduction à ceux et celles qui auraient envie de le lire !
tu me donnes envie de lire « Manderley for ever » du coup !!C’est intéressant ce que tu dis de la traduction !
Si tu las lis, tu ne verras plus du tout Daphné du Maurier du même oeil ! 😉 Outre cela, on apprend plein de choses sur ses livres et cette partie m’a vraiment intéressée… 😉
Je l’ai lu deux fois et encore plus aimé la deuxième fois. J’ai l’intention de recommencer avec la nouvelle traduction.
Ecoute, je relirai bien la nouvelle traduction moi aussi !
Tu me donnes envie de le relire !
ll est dans ma pal depuis trop longtemps. J’avais tellement aimé « Ma cousine Rachel » en plus !
Je pense que je vais rapidement lire les autres !
Comme toi je l’ai lu mais il y a bien longtemps ;0) Et comme toi aussi j’ai très envie de le relire et il est sur ma pile d’envie depuis un petit bout de temps déjà ;0) mais ça finira bien par se faire, forcément :0) Bonne fin de semaine Sandrion, bisous
Je vais le lire, c’est sûr : il me reste à acheter un exemplaire ! C’est la classique anglais qui me tente le plus actuellement. Bises
Je suis pratiquement sûre qu’il te plaira aussi 🙂 tu pourras le lire dans sa nouvelle traduction du coup !
J’ai lu une version simplifiée en anglais qui m’a laissée assez indifférente. Je note donc la version intégrale.