L’histoire d’une amitié indéfectible dans les années 60, probablement à teneur autobiographique, entre deux filles que tout oppose, la narratrice sans prénom, effacée, timide, et Léa la flamboyante, l’exubérante. A 13 ans, tout bascule une nuit : Léa entend des voix et sombre peu à peu dans la drogue puis dans la prostitution. Impuissante, la narratrice assiste à cette chute et à l’éloignement inévitable qui suit. Le roman est en quelque sorte une tentative désespérée pour recomposer les morceaux du puzzle ainsi qu’un hommage vibrant à cette amitié.
Une lecture intéressante, en particulier parce qu’elle reflète bien une certaine époque, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Je n’ai lu qu’un seul roman de l’auteure, qui ne m’a pas laissé un grand souvenir non plus.
Pas un souvenir impérissable ? Je passe alors 😉
Tiens il me semblait avoir lu de bonnes chroniques sur Marie Nimier, mais je me fie à ton avis et à celui d’Aifelle, j’aime qu’une lecture me reste en mémoire longtemps…
J’aime beaucoup Marie Nimier et ça fait très longtemps que je ne l’ai pas lu. De plus j’apprécie dans la littérature les histoires d’amitiés, même si celle ci semble un peu tragique !