Voilà longtemps que je n’avais pas lu de roman de Sylvie Germain, dont j’avais découvert l’écriture fascinante au moment de mes études. J’ai retrouvé avec A la table des hommes son style magnifique, poétique et puissant.
A travers le parcours de ce personnage étrange surnommé « Babel » par les femmes d’un village qui le découvrent à moitié mort de faim, incapable d’articuler un mot et entre l’humain et l’animal, l’auteur raconte un étrange conte dans lequel il est question de la violence et de la barbarie des hommes, de la nature et la culture, de l’amitié et de bien d’autres choses encore.
La profonde innocence, la proximité avec son origine animale (une corneille l’accompagne tout le long du roman) et sa capacité à vivre intensément dans le présent font de Babel, rebaptisé Abel plus loin dans le roman par la femme qui le fera réellement homme, un personnage que je n’oublierai pas de si tôt.
Très belle critique sur le site de Telerama. Noukette l’a adoré, lecture qu’elle a fait en commun avec Stephie.
J’ai moins aimé mes dernières lectures d’elle ; j’ai un peu laissé tomber, mais vu tous les bons billets sur celui-ci, il est possible que je la retrouve.
Je suis un peu comme toi, j’avais par exemple moyennement aimé « Magnus », mais celui-ci m’a plu. Par contre ce n’est pas non plus un coup de coeur absolu.
Asphodèle adore. Je ne l’ai pas encore lue et j’avoue ne pas être tenté. En plus, si Télérama adore, c’est une bonne raison pour fuir… 😀 😀
ah ah 🙂
Sylvie Germain est une magicienne, un vrai bijou ce roman !