Quel plaisir de retrouver un auteur qu’on aime bien ! Si j’ai bien compté c’est le 8e ou 9e roman que je lis d’elle. Dans celui-ci c’est Dolores, le personnage principal, commissaire d’exposition qui prépare une exposition sur les écrivains « maudits » (l’occasion de narrer quelques anecdotes très intéressantes sur des écrivains réels). Elle fête son 60e anniversaire, mais ce n’est pas un jour agréable : son amant Mario vient de se séparer définitivement d’elle pour sa jeune épouse enceinte. Elle s’offre les services d’un gigolo, Adam, un séduisant trentenaire, et décide d’apparaître à ses côtés à l’opéra pour rendre Mario jaloux. A la sortie de l’opéra, Adam et elle se retrouvent pris dans une échauffourée et voilà Dolores embarquée dans une histoire bien plus compliquée que prévu… Car chez elle, la chair n’est pas triste comme le dit pourtant Mallarmé, au contraire, elle a soif d’exister, elle est vivante, violente mais… mais l’âge est là, les rides, les faiblesses parfois humiliantes. C’est un roman sur ce contraste, à la fois lucide, vif, malicieux, grave et plein d’humour et le lecteur aura même le plaisir d’y croiser… Rosa Montero elle-même !!
Je retrouve aussi avec beaucoup de plaisir la traduction de Myriam Chirousse qui est venue en octobre dernier rencontrer mes élèves !
J’en ai lu deux d’elle, qui m’ont plu, mais sans enthousiasme non plus. Je verrai …
Je ne connais pas cette auteur seulement de nom, mais quand on arrive à 7 ou 8 livres d’un même auteur, c’est qu’on l’aime !
Comme j’en ai trois dans ma PAL, celui-ci attendra.
Hélas je crois que j’ai tout lu, maintenant! (faut que l’auteur et M Chirousse s’y remettent!)
Je sais que tu partages mon amour pour Rosa Montero !! 😉
Une auteur que j’aimerais découvrir – avec ce titre ou un autre.