La « folle du logis » c’est l’imagination débordante de l’écrivain… Rosa Montero écrit un ouvrage tout à fait hybride, autobiographie, réflexions autour de l’écriture, fiction, c’est un peu tout à la fois, c’est inégal mais réjouissant !
Comme c’est une autobiographie sans l’être, Rosa Montero nous raconte à trois reprises sa nuit d’amour avec un certain M… dans trois versions différentes ! je serais curieuse de savoir laquelle est la plus proche de la « réalité »… Elle évoque son obsession pour les nains dont elle se débrouille toujours (parfois inconsciemment !) pour glisser un exemplaire dans chacun de ses romans, et livre des remarques très justes sur la lecture et l’écriture.
J’avais coché sur ma liseuse plus d’une dizaine de marque-pages et je ne sais pas ce qui s’est passé mais ils ont disparu !! Il me reste les deux ci-dessous…
« Les mots sont pareils à ces poissons des grandes profondeurs, un simple scintillement d’écailles au milieu des eaux noires. S’ils se décrochent de l’hameçon, on a peu de chances de les repêcher. »
« Etre romancier, c’est cohabiter harmonieusement avec la cinglée du dernier étage. »
Keisha a tellement aimé qu’elle a écrit deux billets dessus, ici et là !
Et je valide la catégorie « gros mot » pour le challenge d’Enna !
Hé oui, un de mes préférés…
Je me souviens de l’insistance de Keisha pour que nous le lisions ! Mais je ne l’ai pas encore fait. Les journées ne font que 24 heures !