Le thème est vieux comme le monde… une jeune femme tombe amoureuse d’un homme marié. Mais l’écriture est plutôt originale : l’histoire est racontée à la première personne, du point de vue de Gina, mariée à Connor (on est en Irlande). Avec un regard froid et presque détaché, elle cherche à cerner le point de départ de cette passion qu’elle finit par porter à Sean, le mari d’une voisine de sa sœur : est-ce lors d’un échange de regards au fond du jardin ? quand ils ont échangé un baiser et que la fille de Sean les a surpris ? Elle analyse, avec humour et lucidité, l’évolution de cette passion, son absurdité, sa part de tristesse et de solitude, l’impact sur les proches. C’est très juste et très fort.
« Si l’amour est une histoire que nous nous racontons, alors mon histoire n’était pas la bonne. A moins que la passion ne soit seulement, et toujours, un truc aberrant. »
« Tous les enfants sont beaux : ce truc qu’ils font avec leurs yeux qui paraît tellement impressionnant, quand ils vous englobent du regard, ou paraissent vous englober du regard ; c’est comme d’être observé par un extraterrestre, ou un chat – qui peut savoir ce qu’ils voient ? »
Il pourrait me plaire en effet ;0)
Il a l’air bien ce livre. Ce thème, vieux comme la littérature me va bien !
🙂 je m’en doutais !!
Je l’avais repéré celui-là… je le renote donc ! Bonne poursuite de vacances et bisous !
A toi aussi !! et à bientôt en cuisine au moins !
Je le note. Merci.
Tu me diras !! bonne fin d’été !
J’ai lu deux romans d’Anne Enright mais pas encore celui-ci ! Je le note, merci 🤗
Avec plaisir ! moi aussi j’aime beaucoup cette auteure.