Dans ce livre très très autobiographique apparemment, l’auteur/narrateur relate son histoire d’amour pour Emma Parker, de 19 ans sa cadette, « brindille minijupée virevoltant entre les voitures à l’arrêt« . Elle est étudiante à la Sorbonne, prépare l’agrégation, le fait monter dans sa Porsche rouge. Il est amoureux fou, dépense pour elle sans compter, surtout lorsqu’il apprend qu’elle est condamnée à mourir jeune, d’un hématome qui risque à tout moment d’éclater… C’est la passion, la vraie…
Je ne voudrais pas en dire plus car le roman, construit en trois parties, comporte des retournements de situation étonnants, mais ce qui est intéressant c’est la manière dont il détaille toutes les étapes d’une histoire évidemment universelle. C’est bien écrit et souvent très bien vu. J’ai été malgré tout un peu agacée par le personnage d’Emma et par les trop nombreuses citations des propos de la jeune fille entre guillemets.
« Elle était bien trop jeune aussi pour savoir les effets du temps sur l’amour, combien les sentiments et les émotions, sans s’oublier, finissent par se diluer dans la mémoire, jusqu’à perdre leur charge affective ; deuil nécessaire pour nous faire évoluer, passer à autre chose, vivre d’autres histoires. »
Un bon moment de lecture, des réflexions vraiment intéressantes sur l’amour et le mensonge, mais pas inoubliable. Et c’était le livre qui me manquait pour cocher la dernière case (« couleur« ) de ma ligne de Petit Bac du challenge 2019 🙂
Pas trop tentée ..
Il pourrait me plaire . Pas facile à porter Vilain comme nom de plume. Sûrement triste comme livre…
Non, ce n’est pas triste en fait !