J’aime beaucoup A. Olafsdottir et pourtant j’ai été un peu déçue par son dernier roman, Miss Islande. Le personnage, Hekla, qui a été ainsi nommée par son père parce qu’elle porte le nom d’un volcan, est pourtant très attachant : à 20 ans à peine, elle quitte sa province reculée en car pour Reykjavik, avec, dans sa valise, Ulysse de Joyce, une vieille machine à écrire et ses manuscrits. C’est sûr elle sera écrivain. Sauf qu’on est en 1963 et qu’elle devient surtout d’abord serveuse pour gagner sa vie. Là un homme la drague et lui propose de concourir pour être Miss Islande… Dans la capitale, elle retrouve Isey, son amie d’enfance, qui vient de se marier et d’avoir un enfant avant même de réfléchir à son destin, et son meilleur ami, Jon John, homosexuel. Pour l’un comme pour l’autre (lui parce qu’il est homo, elle parce qu’elle est femme et qu’elle veut écrire) la vie n’est pas facile…
C’est un livre féministe plein de charme, une belle ode à la liberté mais il m’a manqué quelque chose pour entrer vraiment dedans. J’ai trouvé le style un peu trop plat, les phrases, toutes au présent, sont souvent factuelles, courtes, un peu trop sobres (pourtant j’aime bien ça d’habitude). Et la fin est frustrante (mais compréhensible vu l’époque). Peut-être n’était-ce pas le bon moment pour le lire. D’autres l’ont beaucoup aimé : Hélène – Krol.
J’en ai encore un autre dans ma PAL et j’emprunterai celui-ci à la bibliothèque, malgré tes bémols.
Ah ! Dommage. Je l’ai bcp aimé celui-ci…
C’est tout à fait mon ressenti : une lecture agréable mais il m’a manqué le petit grain de folie habituel… (pas de billet, désolée !) 😉
Ah !! tu me fais plaisir !
J’adore cette autrice et j’ai prévu de lire celui là bientôt. Quelque chose me dit que je l’aimerai plus que toi 😉 je ne trouve pas du tout son style trop plat (en tout cas pour ceux que j’ai lus). Bisous