« Salina, la femme aux trois exils, celle qui eut un fils haï, un fils colère et un fils pour tout racheter, Salina, la femme salée par les pleurs, condamnée à naître et à mourir en marchant dans des terres inconnues. »
Je retrouve avec bonheur la belle langue de Laurent Gaudé, et cette histoire, courte et dense, est de la même veine que Le roi Tsongor. Salina est cette femme au destin hors du commun dont on apprend les circonstances du début et de la fin de sa vie dès les deux magnifiques premiers chapitres. Son histoire nous est contée par son fils Malaka sur une barque aux portes du cimetière, de nuit, face à des gens blottis dans d’autres barques, qui écoutent… « Moi, Malaka, fils élevé dans le désert par une mère qui parlait aux pierres, je vais raconter Salina, la femme aux trois exils. Je vais dire ma mère qui gît là au fond de la barque, et le monde qui apparaîtra sera fait de poussière et de cris. » Il est question du désert, de la soif de pouvoir, d’amour et de haine, de bruit et de fureur, de colère et de pardon.
Pour la catégorie « prénom » du Challenge Petit Bac
Comme je l’ai aimé ce livre !
C’est un peu grâce à toi que je l’ai lu 😉
Ça me touche ce que tu dis.
Il faut absolument que je le lise ! L’écriture de Gaudé est magique.
Pour moi aussi il y avait l’esprit du Roi Tsongor dans ce roman que j’ai vraiment adoré : quelle plume!
J’avais beaucoup aimé Le soleil des Scorta. Je ne l’ai pas relu depuis, j’ai l’impression, sûrement fausse, que tous ses livres se ressemblent…Bises.