Ce roman était pour moi qui aime les livres venus du Nord ET la musique ! Le narrateur, Jonas, publicitaire marié depuis vingt ans, a quitté Reykjavik et s’est réfugié pour un temps indéterminé dans la maison de campagne de l’oncle de sa femme, dans les fjords de l’Est. Sa passion : noter les mélodies qui lui viennent, toutes affaires cessantes, sur son petit carnet en moleskine, aux noms comme « Sérénade pour piano et bouilloire », « chant des mouches », ou « la mélopée de la pierre ».
On sent bien qu’un drame s’est produit dans sa vie dont on n’apprendra que peu de choses et par petites touches, que son couple bat de l’aile et que son métier est purement alimentaire et on suit ce personnage dans ses réflexions sur la musique, la création, la solitude. Ce qui pourrait être monotone ne l’est pas, par la magie d’une écriture tout en douceur, poésie et humour léger, noir ou décalé. J’ai beaucoup aimé partager ce morceau de vie avec ce personnage qui ne sait pas pas communiquer avec ses congénères mais se passionne pour la musique…
Aifelle partage mon avis ; c’est son billet qui m’a donné envie de découvrir cet auteur et j’aimerais bien lire ses autres romans !
« Tout le reste, qui a pu ensuite s’épancher dans mes carnets, perdus ou non, provient d’un endroit en moi-même auquel j’ai inconsciemment accès. C’est comme un compartiment qui s’ouvre et se ferme dans la vieille chaudière obscure d’un bâtiment indéfini. De temps en temps le compartiment s’ouvre et l’on peut voir quelque chose qui rougeoie à l’intérieur, et puis le clapet est remis en place, et c’est alors comme si la chaudière n’avait même pas été allumée. »
S’il y a la musique… ça m’attire!
Forcément… ! comme moi !
J’aime beaucoup les livres du Nord moi aussi alors pourquoi pas 🙂
Et si tu aimes la musique en plus alors tu ne peux qu’être conquise !
Dans celui que j’ai lu, (Au bord de la Sanda) c’est un peintre qui est le personnage principal ! (et j’ai beaucoup aimé !)