L’offrande à la tempête

J’ai ouvert le dernier tome à peine le second terminé tellement j’étais impatiente de connaître la fin de cette trilogie qui vaut vraiment la peine d’être découverte, vous l’aurez compris !

Amaia enquête sur la mort subite d’un nourrisson car une trace sur le visage laisse suggérer qu’on a aidé le bébé à mourir en l’étouffant. Les soupçons se portent vite sur le père qui a, de plus, cherché à dérober le corps du bébé et à Amaia qui l’interroge il répond « il faut que je termine« … Quant à la grand-mère du bébé, elle croit fermement que c’est Inguma qui a commis ce crime, encore une autre créature maléfique basque… Au fur et à mesure d’une enquête qui l’éloigne de plus en plus de chez elle, Amaia s’approche d’une sombre vérité, autour d’une secte ayant pratiqué des sacrifices trente ans plus tôt, d’avocats véreux, de morts subites de plusieurs bébés tout à fait inquiétantes. Et toujours ce personnage mystérieux qui semble orchestrer un plan machiavélique depuis le début du premier tome.

« Elle était flic, professionnelle aguerrie, et elle avait récemment appris que le rationnel et l’irrationnel, la méthodologie policière et les vieilles traditions, l’analyse minutieuse et l’intuition pure faisaient partie du même monde, et qu’une interaction entre les deux manières d’appréhender la réalité pouvait s’avérer très fructueuse pour un enquêteur. Sa sœur pouvait bien organiser toutes les cérémonie qu’elle voulait pour l’âme immortelle de Rosario : sans vouloir le prouver, Amaia avait la certitude que leur mère habitait toujours son corps, que la menace qui pesait sur elle depuis l’enfance demeurait intacte et bien réelle. »

Amaia est vraiment un beau personnage de femme, qui peut être agaçante et pénible mais aussi très humaine et touchante. L’intrigue est complexe et d’autant plus riche que s’y ajoutent toutes les histoires familiales, mais aussi l’histoire de la région et de ses croyances.

Je me suis vraiment régalée comme si je regardais une très bonne série !

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