Encore un énième roman post-apocalyptique me direz-vous : certes mais très prenant et original, moi je me suis complètement laissée embarquer !
Une pandémie a éteint la plupart des espèces, humaines et animales. Dans un ancien aéroport, Hig survit avec son chien Jasper et son voisin Bangley, un vieux fou de la gâchette. Tuer ou être tué, c’est à peu près la seule règle qui régit leur vie. Mais Hig reste rêveur (il se réfugie souvent dans les souvenirs de sa vie d’avant, avec sa femme Mélissa), empathique (il aide les quelques personnes malades dans les environs, et adore son chien), sensible à la beauté de la nature qui reprend ses droits. Il est bien dans les airs, à survoler la région…
C’est un très beau livre, une ode à la nature sauvage, à l’humanité, un questionnement sur les liens entre humains, entre humains et animaux, mais aussi bien sûr sur notre capacité à tout détruire…
J’ai découvert l’auteur il y a peu avec « La Rivière » et il est bien possible que je lise aussi celui-là.
Mon roman chouchou de l’auteur (lui-même un auteur chouchou)… Bref, j’adore ! 😉
Je ne savais pas !! (cela dit c’est peut-être en lisant ton billet que ça m’a donné envie… !)
Le commentaire de Sandrine tombe à pic, je ne me souvenais pas qu’elle avait parlé de « la rivière ». Je viens de faire un billet dessus. Je note « la constellation du chien » si jamais j’ai envie de continuer.
Je vais aller te lire !
J’ai beaucoup aimé ce roman !
Nous sommes d’accord, l’aspect post-apocalyptique est ici secondaire, ce roman est un beau cri d’amour pour la richesse du vivant, je l’avais trouvé bouleversant…
ah on est d’accord alors !!