Fraisiers individuels

coucou les amis, c’est la saison des fraises et je me suis lâchée ! Après avoir fait des verrines aux fraises et un roulé aux fraises délicieux, je l’ai refait mais en version individuelle très classe pour fêter mon anniversaire ! Je vous partage la recette et vous emmène faire un tour chez Isabelle pour voir ce qu’il y a de bon à grignoter…

Ingrédients (pour 7 fraisiers)

  • 500 g de fraises
  • 4 oeufs
  • 125 g de farine
  • 125 g sucre
  • 125g de mascarpone
  • 1 brique de crème liquide entière
  • 5 cuillères à soupe de sucre glace
  • un peu de sirop de fraises, un peu de rhum

Préparation :

Préparer la génoise (personnellement je suis cette recette à la lettre, elle est parfaite) et l’étaler sur une plaque en un rectangle, cuire environ 15mn.

Découper le maximum de cercles à l’emporte pièces et les imbiber d’un mélange eau-sirop-rhum.

Couper les fraises en deux et les saupoudrer de sucre.

Préparer la chantilly avec le bol du robot mis 25mn au congélateur avec la crème, le mascarpone et, à la fin, le sucre glace.

A l’aide d’un emporte-pièces monter les fraisiers avec un cercle de génoise, les fraises posées sur le bord, la crème, quelques fraises coupées petits et pour finir un second cercle et laisser reposer au frais.

Et ci-dessous la version familiale roulée, tout aussi bonne !!

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On m’appelle Demon Copperhead

« Les gamins comme moi avec leur mère adolescente qui te passe du whisky sur les gencives pour te faire taire, te met du Coca dans le biberons, on est la misère du monde.« 

C’est Céciloule qui m’a convaincue de lire ce roman car elle en parle magnifiquement, et… je le termine avec un avis mitigé. J’ai lu d’autres romans de Barbara Kingsolver voilà bien longtemps, avant le blog, que j’avais beaucoup aimés. Ce roman a reçu le prix Pulitzer et elle explique en postface que le titre est un clin d’œil tout à fait explicite au David Copperfield de Dickens, qui m’avait, quand je l’ai lu lorsque j’étais ado, laissé la même impression.

J’ai vraiment aimé l’écriture et le style que l’autrice prête à ce narrateur, Demon Copperhead qui raconte son histoire, mais j’ai été écrasée par la noirceur de sa vie à ce pauvre gosse qui n’a rien demandé et essaye courageusement d’avancer : un père disparu et une mère junkie qui meurt quand il est encore enfant, les familles d’accueil qui se succèdent, la maltraitance, les drogues diverses… Même s’il y a bien sûr aussi ces liens magnifiques avec d’autres êtres paumés, le dessin qui sert d’exutoire et l’espoir, surtout que ce livre est un pavé, j’ai trouvé que c’était long à lire, comme le chemin de croix que traverse le héros…

« Un gamin de 10 ans qui se défonce aux cachetons. Pauvres mômes. On est censés dire, regardez-les, ils ont fait de mauvais choix qui les a conduits à une vie de misère. Mais des vies se vivent là, en cet instant précis, se glissant entre les brossez-vous-les-dents, les bonne-nuit-les-petits et les chariots de supermarché remplis à ras bords, où ces mots n’ont pas cours. Des enfants, des choix. Ils étaient déjà pourris les matériaux avec lesquels on devait construire notre vie. »

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Poulet au citron

J’ai trouvé par hasard une recette de poulet au citron de Cyril Lignac, très bonne recette que j’ai déjà adaptée et dont je modifierai encore quelques détails.

Ingrédients :

  • un poulet de 1,5 kgs environ
  • origan frais
  • quelques gousses d’ail
  • environ 500g de pommes de terre grenaille
  • 100 g de beurre demi-sel (j’en ai mis moins)
  • huile de pépins de raisins (j’ai mis de l’huile d’olive)
  • 2 citrons (j’en ai mis 1)
  • thym (j’ai mis du romarin)
  • 25 cl d’eau (j’en mettrai 15 seulement la prochaine fois)
  • sel, poivre

Préparation :

Mettre le citron coupé en quartiers dans le poulet avec l’origan frais et assaisonner de sel et poivre. Disposer dans un plat avec les gousses d’ail, les pommes de terre et l’eau.

Mettre du beurre sur les pommes de terre et un peu en pommade sur le poulet avec l’huile. Ajouter de l’origan frais sur le poulet et du citron en tranches sur les pommes de terre.

Rôtir 1h30 environ à 190° en arrosant régulièrement le poulet.

C’était très très bon mais trop liquide ! Je mettrai moins d’eau la prochaine fois.

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Une vie inestimable

Prudence est une septuagénaire qui n’a pas la langue dans sa poche : une vie épousant plus ou moins le XXe siècle et bien remplie de diverses épreuves lui a forgé un sacré caractère. Elle raconte les 7 cadeaux inestimables qu’elle a fait à ses 7 petits-enfants, des cadeaux immatériels représentant chacun une tranche de sa vie : le Grand hôtel de la Californie, l’hevea brasiliensis, la nationale 7, le lait Mont-Blanc, le Puy-de-Dôme, le Chant des Partisans et Simone Veil En 7 chapitres (+ le premier et le dernier) elle raconte sa vie marquée par les combats politiques et féministes.

Un chouette roman à la structure plutôt originale, autour d’un beau personnage de femme, libre, généreuse, courageuse et engagée, pas inoubliable mais qui m’a fait passer un bon moment.

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Plus grands que le monde

Le premier chapitre est solaire : Tup et Doris vivent dans une ferme du Maine avec leurs trois enfants, Sonny l’aîné, Dodie et le petit dernier, Beston, dans les années 50. Dans cette première partie, intitulée « avant », tout porte la grâce, la beauté, l’amour profond qui lie ces cinq êtres. Ça pourrait être mièvre et ça ne l’est pas, et d’autant moins qu’un drame survient au premier quart du roman, faisant tout voler en éclats et donnant un caractère a posteriori particulièrement poignant à ce premier chapitre…

Comment survivre à un drame, comment faire avec la perte, comment continuer à faire vivre l’amour ? Chacun réagit à sa manière, comme il peut. On suit sur une vingtaine d’années en tout trois membres de cette famille, Tup, Doris et Dodie, on se sent proche de chacun d’eux, on a envie de les prendre dans nos bras, de les secouer parfois. C’est un magnifique roman sur les liens familiaux, la résilience, le sentiment d’appartenance à une terre, la difficulté à se reconstruire, la bonté (sens du titre original, « Beneficience »)

Joyce Maynard a adoré ce roman paraît-il et je la comprends car ce roman qui ressemble à un de ceux de cette autrice, que j’aime beaucoup, Où vivaient les gens heureux.

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Cannelloni de restes de poulet

Bonjour tout le monde ! Hier matin je décide de faire un poulet rôti au citron et d’un coup un souvenir m’est revenu : les cannellonis que faisait ma grand-mère avec des restes de poulet, alors que ça faisait des années que je n’y avais pas pensé et que je ne fais jamais de cannellonis ! ça vous arrive à vous aussi des réminiscences de ce type ?

Bref, j’ai donc appelé ma mère (car ma grand-mère est depuis bien longtemps décédée) qui m’a donné deux trois astuces (en particulier m’a conseillé de ne pas mettre d’oignon – j’ai tendance à en mettre tout le temps partout – et elle a bien fait), suivi un peu mon intuition, appelé mon fils et sa copine à la rescousse et c’est parti ! Voyons si je trouve un dessert dans les cuisines des copines pour finir ce délicieux repas…

Ingrédients :

  • des restes de poulet (j’en avait l’équivalent d’un bol plein)
  • 1 œuf
  • 3 champignons
  • 50 g de parmesan
  • persil
  • sel, poivre
  • noix de muscade
  • lait, farine, beurre pour la béchamel
  • fromage râpé

Préparation :

Couper très très fin les restes de poulet. Faire revenir les champignons coupés très fin dans une poêle et ajouter les restes de poulet, sel, poivre et persil haché. Mettre le tout dans un saladier et ajouter un œuf battu et le parmesan

Préparer une béchamel un peu épaisse en quantité suffisante en ajoutant de la noix muscade râpée. Ajouter environ 2 cuillères à soupe de béchamel au mélange précédent.

Remplir les cannellonis avec ce mélange, napper ensuite de béchamel, puis de râpé et hop au four pour 30 à 35 mn.

C’était absolument délicieux et avait un petit côté madeleine de Proust !

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Cake au citron ultra moelleux

Délicieuse recette trouvée sur Cookomix et qui peut évidemment se faire sans robot ! D’autres recettes chez Isabelle !

Ingrédients :

  • 1 citron
  • 1 orange
  • 210 g de sucre
  • 3 œufs
  • 1 sachet de levure
  • 190 g de farine
  • 60 g de beurre
  • 90 g de crème liquide
  • 1 pincée de sel

Préparation :

Préparer un sirop en faisant cuire 60 g de sucre, 50 g de jus de citron, 50g de jus d’orange, pendant 5mn, et réserver.

Au robot mixer 150 g de sucre avec le zeste de citron, ajouter le fouet, mettre les œufs et chauffer 8mn à vitesse 4 (37°). Ajouter ensuite tous les autres ingrédients et mélanger.

Beurrer un moule à cake et répartir un peu de sucre sur toutes les parois. Transvaser la pâte dans le moule et cuire environ 45 à 50mn à 180°. Dès la sortie du four, piquer le cake avec une pique à brochette par exemple et verser dessus le sirop. Laisser refroidir avant de démouler.

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Deux bons polars venus du froid !

Je viens de lire deux bons polars, le premier est finlandais et le second islandais.

Le serment, de Arttu Tuominen, met en scène un policier nommé Jari Paloviita qui doit enquêter sur le meurtre d’un homme un soir de beuverie. Plusieurs personnes ont vu un suspect, un couteau à la main, s’enfuir dans la forêt. Lorsque Paloviita apprend le nom des deux hommes, il blêmit car ils sont intimement liés à son passé et à son adolescence, à un certain serment entre deux meilleurs amis, Jari et Antti, passé presque trente ans plus tôt…
Le roman est très prenant, avec cette alternance entre le présent et le passé, souvent très sombre. Certaines scènes assez dures m’ont bien marquée.

Le clan Snaeberg est écrit par l’autrice de Elma et ses autres enquêtes (j’ai lu Les filles qui mentent et Les garçons qui brûlent), ici à son meilleur avec cet haletant thriller mettant en scène toute une famille, les Snaeberg. Riches et célèbres depuis trois générations ils se rassemblent dans un luxueux hôtel perdu sur un champ de lave pour fêter, le temps d’un week-end, le centenaire de l’ancêtre.
Tout le roman se divise en chapitres, alternant le point de vue des différents membres de cette famille et de l’employée de l’hôtel, du vendredi et du samedi, qui se croisent avec d’autres chapitres autour de l’enquêteur Saevar, le dimanche, après la mort d’un ou d’une (car on n’apprend que très tard l’identité du ou de la morte, ce qui évidemment accentue le suspense) personne de la famille.
Tous les personnages du clan Snaeberg sont plus ou moins détestables, arrogants, égoïstes, habitués au luxe, souvent alcooliques. De sombres secrets pèsent sur les épaules de plusieurs d’entre eux et le fait qu’ils se retrouvent tous ensemble va en faire remonter certains à la surface…
C’est vraiment très bien fichu et j’ai eu beaucoup de mal à lâcher mon livre, lu presque d’une traite !
Petit clin d’œil, il s’agit de l’enquête menée par Saevar juste avant l’arrivée dans son équipe d’une nouvelle policière nommée… Elma !

Double participation au challenge Thrillers et Polars…

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Le temps de l’innocence

J’ai lu ce roman pour mon travail puisque je dois chaque année suivre le programme (qui change tous les ans) autour d’un thème avec trois œuvres imposées. A partir de septembre, le thème est « individu et communauté » et l’une des œuvres est ce livre d’Edith Wharton, dont j’avais déjà lu certains romans.

Whaouh, quel roman puissant, à rapprocher, je trouve de La longue vue chroniquée ici il y a quelques jours. L’autrice l’écrit en 1920 mais elle situe son intrigue en 1870 dans la société ultra fermée et conservatrice des classes très huppées de New York ; dans ce cercle, il y a ce qui se fait et ce qui ne se fait pas, et quelques familles imposent des règles très strictes dans tous les domaines.

Newland Archer n’a jamais remis en cause ces règles, il doit épouser bientôt la pure et jeune May Welland et tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes… Sauf que, évidemment ! La cousine de May, Ellen Olenska, qui vit en Europe, a quitté précipitamment son mari pour venir se réfugier au sein de sa famille, et elle souhaite même divorcer. Pour Newland cette rencontre avec Ellen, dont l’indépendance et la liberté de pensée ébranle dangereusement l’équilibre feutré de la haute bourgeoisie, est décisive car elle lui fait comprendre le poids de cette société et lui fait porter un œil différent sur sa propre vie. Il est obligé de la soutenir socialement pour l’aider à réintégrer sans dommages la société, mais très vite il s’éprend d’elle et de tout ce qu’elle représente, face à May qui n’est qu’une beauté froide et innocente. Innocente, vraiment ?

C’est un roman très fort, profondément triste et beau, sur la difficulté des individus à vivre librement leur vie face à une communauté qui broie les sentiments s’ils mettent un tant soit peu en danger son fonctionnement.

Edith Wharton a obtenu le Prix Pullitzer pour ce roman en 1921 et il a été adapté en film par Scorsese, film que je verrai sûrement très bientôt !

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Pâtes de brocoli

Vu complètement par hasard sur internet et testé aussi sec car j’avais justement du brocoli dans mon frigo ! Recette simple et originale ! Qu’y a-t-il de bon chez les copines ??

Ingrédients :

  • 300 g de farine
  • 250 g de brocoli
  • Sel et poivre

Préparation :

Faire cuire le brocoli à l’eau environ 15mn, bien l’égoutter et l’écraser en purée. Égoutter encore. Ajouter la farine et pétrir pour faire une boule de pâte.

Faire chauffer une grande casserole d’eau salée avec un peu d’huile dedans (ou de beurre). Au-dessus de l’eau frémissante, couper avec des ciseaux la pâte en grossiers morceaux. Au bout d’un moment, quand les morceaux remontent à la surface, les sortir de l’eau avec une écumoire. Refaire la même chose jusqu’à ce que le morceau de pâte soit fini.

J’ai ensuite fait griller ces sortes de gnocchi à la poêle, et les ai servis avec du parmesan et du jambon cru. C’est délicieux ! Mon fils (qui a presque 18 ans !!) mange enfin de tout et avec plaisir mais c’est une recette qui m’aurait bien aidée il y a quelques années pour lui faire manger un peu de légumes !!

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