Un court roman tout en douceur et en sobriété, mettant en scène la fin de vie d’un vieux peintre ressemblant bien fort à Léonard de Vinci, et qui passe avec ses élèves et sa vieille servante une ou deux saisons sur les bords de la Loire. L’intrigue de ce récit, tout à l’imparfait, est ténue, ce qui compte c’est ce qui n’est dit explicitement, le lien qui unit sans mots le peintre et sa servante, dont la « demande » est tout à fait surprenante. J’ai été au départ sous le charme de cette langue délicate et poétique mais qui a fini aussi par me lasser comme on peut se lasser d’une mélodie trop douce.
« Plus que jamais elle se taisait, et le silence et le regard détourné parlaient mieux que n’auraient fait les paroles, ils disaient l’habitude et la résignation, en elle parlaient toutes celles qui s’asseyaient sans rien dire près des fenêtres et croisaient les mains dans leurs jupes. »
Avec ce que tu en dis, je passe ..
J’ne garde aussi un souvenir d’ennui… Il m’avait manqué une émotion !
Je sais que j’ai envie de découvrir cette écrivain, alors je ne le ferai pas avec ce roman. L’excès de douceurs me refroidit.