Le titre est nul mais ce bouquin de l’autrice Dolores Redondo dont j’avais tellement aimé la trilogie (Le gardien invisible, De chair et d’os et L’offrande à la tempête) autour de l’enquêtrice Amaia Salazar est vraiment réussi. Dès le premier chapitre j’ai été prise par l’histoire et me suis attachée à Manuel, cet homme à qui on annonce la mort de son mari Alvaro, tué lors d’une sortie de route sur une route de Galice alors que manuel le croyait à Barcelone…
Complètement abasourdi il apprend que son mari est le fils d’un marquis dont il a hérité trois ans auparavant et repris l’exploitation vinicole. Manuel se sent douloureusement trahi et ne comprend pas pourquoi ce compagnon lui a tu tout un pan de sa vie mais on comprend vite qu’un lourd secret pèse sur cette famille hautaine et méprisante.
A l’aide de Lucas, le curé du village grand ami d’enfance d’Alvaro, et Nogueira, un flic à la retraite de la garde civile, il va à peu à peu découvrir la vérité, et s’attacher à cette région rude et belle.
J’ai beaucoup aimé ces trois personnages masculins en particulier Nogueira, au départ antipathique, homophobe et bourru et qui parvient à s’ouvrir au contact de Manuel.
Je fais avec ce roman de 768 pages en poche d’une pierre trois coups, pour le challenge Thrillers et Polars 2023-2024 commencé le 12 juillet chez Sharon, le Pavé de l’été, organisé depuis des années par Brizé et dont deux personnes ont repris le flambeau : Sibylline et Dasola avec l’Epais de l’été.
D'autres vies que la mienne 
Bravo! Joli démarrage dans les Pavés de l’été! 🙂
Merci beaucoup !! Je pense qu’il y en aura d’autres d’ici la fin des grosses chaleurs !!
Contrairement à toi, j’ai eu beaucoup de mal avec cette lecture. J’ai trouvé l’intrigue bien construite, et je te rejoins sur la complexité des personnages, mais je n’ai pas du tout accroché à l’écriture, que j’ai trouvée trop bavarde, tournant parfois à la démonstration, tombant dans un lyrisme mal maîtrisé. Du coup j’ai laissé tomber l’idée de lire sa trilogie qui pourtant me tentait beaucoup…
Ah mince !! Moi je marche complètement et d’ailleurs j’ai enchainé les trois tomes de la trilogie tellement j’étais dedans !!
Rebonjour Sandrion
Je n’ai rien lu de Dolores Redondo contrairement à dasola (qui avait chroniqué en 2020 les trois tomes de la trilogie).
L’aspect « exploitation viti-vinicole » de « Tout cela je te le donnerai » pourrait m’amener à le lire et éventuellement à le passer ensuite au « système de prêt de livres » de l’AMAP dont je fais partie, merci donc pour ce référencement dans nos « challenges estivaux »!
(s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola
PS: pas de problème pour moi à être tutoyé et à tutoyer qui me tutoie. C’est jusque que le « vous » me vient plus spontanément sous la plume… enfin, sous le clavier!
PS2: avoir parlé de l’AMAP me fait me demander si par hasard je n’avais pas déjà fait un commentaire, qui serait passé dans les « indésirables » (SPAM)? Cela m’arrive parfois avec w*rdpr*ss…!
Si il était passé dans les indésirables… Dont je l’ai retiré aussi sec !
Merci pour ta participation !
Le titre est en effet pas terrible (on dirait une romance !) et c’est dommage, parce que pour avoir lu un roman de Dolorès Redondo il y a fort longtemps (c’était avant 2019), ce sont des livres que l’on a du mal à lâcher.