Cadeau d’anniversaire de mon père et de ma belle-mère, j’ai eu plaisir à lire à nouveau un livre « papier », surtout que : ma liseuse est morte ! OUINNNN !!! après 5 ans, presque 300 livres lus et un bon millier d’heures de lecture. J’en cherche activement une autre mais en attendant, heureusement que j’avais ce gros pavé qui sera ma seconde contribution au challenge « Pavévasion » organisé par Brizé (718 pages !!)!
J’ai d’abord eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire ce qui, d’après moi, tient en partie à la traduction, ou alors peut-être au fait que ce roman a été publié 10 ans après un autre roman, Dalva. Or Dalva est un des personnages de La route du retour. Bref, après une soixantaine de pages j’ai fini par accepter de ne pas tout comprendre, accepter les innombrables retours en arrière et j’ai plongé dans cette histoire, cette fresque américaine construite autour de 5 personnages d’une même famille habitant le Nebraska : John Northridge, septuagénaire qui revient, en 1956 sur son passé, ses frasques d’artiste, son amour des femmes, sa relation difficile avec ses fils ; puis, en 1986-1987, Naomi, sa belle-fille, mère de Dalva, Paul, le fils de John et enfin Dalva elle-même et son fils Nelse, qu’elle a eu à 15 ans et qui a été adopté. Tous les personnages sont liés par l’amour de la nature, des chevaux, des oiseaux, par une forme de liberté, par leur lien à la culture indienne. A travers leurs journaux intimes, on les suit dans leurs pensées, leurs relations, leurs souvenirs. J’ai été particulièrement touchée par le dernier journal, celui de Dalva, une femme forte, libre, entière. Une lecture dense, assez ardue j’ai trouvé mais au bout du compte passionnante.
Tu n’as pas lu Dalva? Tout s’explique. Mais la route du retour était à lire aussi.
Tu vas te procurer une autre liseuse?
Oh que oui !! ça tombe bien mon compagnon ne m’avait rien offert à mon anniversaire because le confinement… donc voilà voilà !!
Ah oui, 718 pages, quand même !
(et moi qui croyais que les liseuses, c’était du genre increvable ☹ !)
Cela dit, je l’ai bien amortie quand même !!
Combien d’années ? (j’ai une Kobo, de mon côté)
Cinq ans ! c’est déjà pas mal non ?
Donc, mieux vaut commencer par Dalva. Je voudrais lire cet auteur depuis longtemps, mais je ne lui ai toujours pas fait une place (tu n’as plus de newsletter ?)
Je ne savais pas que j’en avais une !! 🙂
Oh, superbe roman ! Je l’ai lu aussi bien avant Dalva, et je ne le regrette pas.